«Lui, c’est le cerveau, moi, je suis le portefeuille»: en Israël, le business à la barre
L’entrepreneur Amit Menahem, rencontré sur la terrasse d’un hôtel de Tel Aviv, est en train de lancer trois startups. La séance photo prévue pour illustrer son interview s’est transformée en balade en voilier au coucher du soleil, en compagnie de son ami et investisseur Raphaël. Mer calme, selfies et récits de business.
Après avoir changé d’avis à maintes reprises, Amit Menahem (voir épisode précédent )) m’a finalement donné rendez-vous à la marina Herzelia, à une dizaine de kilomètres au nord de Tel-Aviv. Dix-sept heures, le soleil se rapproche de la ligne d’horizon, il faut se dépêcher pour la photo. On longe le Hilton, on passe devant des brasseries huppées. Où nous amène-t-il? Amit Menahem appelle le skipper et nous voilà sur un voilier de douze mètres.
Rafaël, rebondi sous sa chemise blanche, un verre de blanc à la main, nous accueille. Le bateau quitte le quai, sa kippa s’envole et retombe dans l’eau. A peine un regard pour le couvre-chef à la mer, et les yeux de cet investisseur reviennent à son iPhone.
J’ai appelé Rafaël ce matin pour lui demander quelle était la meilleure vue de Tel Aviv, explique Amit Menahem.
«Au coucher du soleil, depuis la mer, avec la vue sur la skyline de la ville», lui a répondu son ami et financier.
Quelques heures plus tard, nous sommes sur le voilier, devant une table débordant de noix de cajou, de pistaches et d’autres fruits à coque, d’une salade de fruits exotiques, sans oublier du vin blanc et des bières… Est-ce du journalisme, du grand reportage ou juste une balade en mer?