Charles-André Lussi, bouillonner de simplicité
Au menu de ce nouvel épisode de notre série consacrée à celles et ceux qui font bouger les lignes de notre alimentation: des légumes déshydratés, un steak vegan et de l'électro. Bonne dégustation!
Entrée
Rejoindre Murist en transports en commun depuis notre domicile, c’est toute une aventure, entre les trois correspondances, les retards de train et le bus. Heureusement, le directeur de l’usine de bouillons déshydratés Lucul nous récupère à Yverdon-les-Bains. Polo bleu élégant endossé, il se gare au volant d’une voiture électrique rutilante. Deux heures plus tard, ce sera dans un vieux camion de livraison qu’il nous ramènera sur le quai. Il est comme ça, Charles-André Lussi. Il n’hésite pas à enfiler le gilet du livreur – et récupérer au passage incognito des remarques de clients – et à donner un coup de main dans la préparation des fonds de sauces, soupes et condiments commercialisés par l’entreprise. «Ce n’est pas parce que je suis le patron que je suis au-dessus de ça», explique l’intéressé, dans une sincère modestie.