Se faire traiter de putain et pratiquer la tolérance

Shutterstock / Alberto Andrei Rosu
Shutterstock / Alberto Andrei Rosu

Jeudi 4 novembre, j’ai été traitée de «putain de la voix officielle» sur les réseaux sociaux. Putain du Conseil fédéral, quoi. Pour un article. La répétition de l’insulte ne m’insensibilise pas au virus de la haine. A chaque piqûre de rappel, la même tentation de vouloir répondre et de rappeler le cadre juridique (les injures sont punies par la loi: article 177 du Code pénal).

Je vous l’avoue, j’en ai marre. Des menaces, de l’agression verbale, des injures, des mots assassins. Je me demande jusqu’à quand je vais tolérer ça. Ou à quel moment ma tolérance se transformera en laxisme. C’est cette réflexion qui m’a poussée à relire «La société ouverte et ses ennemis» de Karl Popper. Dans ce double tome, le philosophe et épistémologue britannique d’origine autrichienne livre un plaidoyer pour la démocratie, qu’elle soit de droite ou de gauche.

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