Capture d'écran de la page d'accueil de l'ONG Alliance Humaine Santé Internationale, dont Astrid Stuckelberger est cofondatrice.

Peu à peu exclue de partout, Astrid Stuckelberger développe son monde alternatif

Cette année, Astrid Stuckelberger a perdu ses entrées dans le monde académique romand. Son discours s’est radicalisé, comme on l’a vu dans le premier épisode, et ses activités évoluent. Son grand projet? Créer un écosystème pour non-vaccinés grâce à l’ONG «Alliance Humaine Santé Internationale» basée à Genève. Un organisme dont les pratiques seront examinées par la Direction de la santé du canton de Genève.

Publié le 22 septembre 2021 16:30. Modifié le 23 septembre 2021 17:19.

Depuis que j’ai rédigé «Astrid Stuckelberger, une carrière impressionnante, mais aussi des zones d'ombre» – publié le 2 décembre 2020 –, on me questionne régulièrement sur les titres et activités actuelles de la Genevoise. Une chose est sûre, elle n’est pas médecin. Elle n’a d’ailleurs – à ma connaissance – jamais affirmé qu’elle l’était. Le doute s’est installé lorsqu’elle a été présentée comme «docteur en médecine & professeur universitaire» dans Hold-Up, le film événement de la complosphère. A sa sortie, le 11 novembre 2020, Astrid Stuckelberger n’avait pas estimé nécessaire de faire corriger cette erreur, arguant qu’ «(elle) ne (se) présente jamais comme médecin». Soit. Elle n’est pas médecin.

Ses diplômes académiques sont en revanche réels. Elle a bien étudié à l’Université de Genève, où elle a obtenu master, doctorat (à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation) et un titre de privat-docent. Ses états de service auprès de l’OMS, des Nations unies et de la Commission européenne sont également avérés. Un parcours qui me faisait écrire en décembre 2020 qu’elle est une spécialiste des questions de santé publique et que son parcours s’apparente à celui d’une fonctionnaire internationale avec un bagage universitaire mêlant psychologie de la santé, épidémiologie et santé publique.

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