De rebelle à martyre, la trajectoire fulgurante de Chloé Frammery
Ces neuf derniers mois, l’enseignante genevoise s’est imposée comme une figure incontournable des coronasceptiques et autres complotistes, en Suisse comme en France. Ce qui lui vaut des ennuis avec son employeur, le Département de l’instruction publique. Elle s’en réjouit: ce serait bien la preuve qu’elle est victime d’une cabale pour l’empêcher de dire la vérité.
Nous avions laissé Chloé Frammery le 14 décembre 2020 avec la publication de sa réponse à Heidi.news «pour rectifier des erreurs», après notre enquête qui mettait en lumière son rôle «au cœur de la complosphère». Qu’est-elle devenue? Nous la retrouvons samedi après-midi 18 septembre 2021 place du Bourg-de-Four à Genève, lors d’une «flash mob» contre la «tyrannie médicale» dont elle a fait la promotion sur les réseaux sociaux.
— T’es piquouzé?, me demande un manifestant avant l’arrivée de l’égérie du jour.