Le monde de la nuit a-t-il perdu une génération?
Nous sommes allés à Amsterdam, Prague, Stockholm, Londres, Berlin et Genève, à la rencontre de ceux qui font l'industrie de la nuit, devenue zone sinistrée à cause de la crise Covid-19. Et les jeunes «clubbers» dans tout ça? Le monde de la fête a-t-il perdu une génération? Telles sont les questions que nous nous sommes posées pour clore cette Exploration.
À travers le monde, le rite d’initiation que sont les sorties en club se désintègre au gré des restrictions sanitaires. Au point de faire perdre toute une génération de clients aux acteurs de la nuit? Certains de ceux-ci demeurent philosophes sur le sort des 18-25 ans, qui doivent repenser leurs protocoles d’interactions. Alors que d'autres nourrissent les plus grandes craintes.
Que représentent les sorties en club dans la vie d’une personne? Deux ans, pour les plus conventionnels et une dizaine, pour les plus folichons? Indépendamment de sa dimension limitée dans le temps, la fête est surtout l’apologie d’une libération après de plus pudiques journées d’étude ou de travail. Où s’exerce, aussi, le pouvoir de séduction.