Faire le pont entre traditions médicinales et innovation médicale
Le développement des entreprises de santé en Valais ne se limite pas à la plaine du Rhône. Il lui arrive de remonter les alpages et l’histoire. A 1400 mètres d’altitude, dans le val d’Entremont, au-dessus du hameau valaisan de Commeire, Isabelle Gabioud cultive l’une de ses quatre parcelles de plantes médicinales. Et via un partenariat avec la start-up Pharmalp, elle a tissé un lien entre tradition et innovation qui met en route tout un écosystème local.
A voir ses deux ouvriers qui récoltent mélisse, thym citronné et hysope sous le soleil écrasant de juillet, il n’est pas évident de deviner qu’Isabelle Gabioud -qui tient le café du Mont Fort à Sarreyer en plus de cultiver des plantes médicinales- fait partie du monde des start-up. Et pourtant.
«Les anciens utilisaient beaucoup les plantes pour se soigner et soigner leurs animaux. Puis ce savoir s’est perdu avec les médicaments industriels sauf parmi quelques femmes qui l’ont conservé», explique-t-elle. C’est que comme d’autres agriculteurs tels que Sebastian Gruenenfelder, Nicolas Loretan et Jean-Luc Tschabold, Isabelle Gabioud s’est mise en quête de ce savoir avant de se lancer dans la production de plantes médicinales.
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