Quand il faut dire à un patient que la maladie va gagner

Notre récit de 24 heures au CHUV sur le front du coronavirus se poursuit. Aux soins continus, les patients sont surveillés en permanence. Certains vont vers le mieux, d'autres s'enfoncent.

Christel Gerber et David Gachoud, aux soins continus du service de médecine interne du CHUV. | Annick Chevillot / Heidi.news
Christel Gerber et David Gachoud, aux soins continus du service de médecine interne du CHUV. | Annick Chevillot / Heidi.news

L’après-midi touche à sa fin au 17e étage du CHUV. Les équipes de jour cèdent leur place à celles du soir. C’est à cet instant charnière que j’entre aux soins continus des patients Covid-19. Au CHUV, cette unité s’appelle soins intermédiaires, en référence à une prise en charge entre les soins intensifs et l’hospitalisation courante. Un monde en suspend, isolé du reste, où l’on bascule vers le mieux ou le pire. L’unité se trouve au bout d’un couloir au sud du bâtiment. On y accède en franchissant deux portes coulissantes aux vitres opaques. Les 16 chambres donnent toutes sur l’extérieur. Les postes de contrôle sont réunis au centre, avec les écrans de télémétrie et la grande pharmacie à l’accès contrôlé.

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Aux soins continus du service de médecine interne du CHUV. | Annick Chevillot / Heidi.news

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