Ce que conclut l’enquête. Après avoir mené 27 auditions, épluché 99 factures et notes de frais, examiné 149 documents, les enquêteurs n’ont mis à jour aucun problème de facturation lié à Olivier Christin et son entourage. Quant aux échanges de messages présentés comme accablants, ils relèveraient d’échanges «au second degré» – notamment un courriel mentionnant Winnie l’Ourson ou feu Pierre Lambert comme convives fictifs d’un repas. Plusieurs allégations – notes de frais gonflées, ajout de dépenses aux budgets, colloque à but politique – sont jugées a minima «excessives».
«Il ressort que soit les allégations sont fausses, soit elles relèvent d’interprétations manifestement exagérées», résume l’Université dans son communiqué. Les enquêteurs pointent aussi une «atmosphère tendue» au sein de l’institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel, et suggèrent que l’affaire prend sa source dans des règlements de compte internes. C’est le bureau Compas Management Services, fondé par un économiste formé à Neuchâtel, qui s’est chargé de l’enquête.