«Sans travail, tu ne peux rien faire»
Atiq est un jeune adulte arrivé d’Afghanistan il y a six ans. Il nous raconte son parcours de combattant. Avec à la clé un emploi fixe dans la restauration, qu’il vient tout juste de décrocher.
C’est un jeune homme dans un café près de la gare de Genève, par un jour de brume en décembre. Jeans, basket, veste sportive: rien ne semble distinguer Atiq des jeunes de son âge. Sauf son histoire et les fantômes du passé, qu’il va raconter en passant parfois ses mains sur son visage.
«Quand j’y repense, je me demande comment je suis encore vivant», dit-il avec la douceur de ceux qui ne sont plus surpris de rien.