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«Je resterai toujours la doctorante qui a mis un coup de pied dans la fourmilière»

Image d'illustration. | Pixabay

Ce témoignage accompagne un article sur la vulnérabilité des doctorants face au harcèlement psychologique. A lire ici.

Sa thèse en sciences sociales, Sonia voulait la finir en quatre ans, la durée du financement qu’elle avait reçu. Mais rien ne s’est passé comme prévu. Les relations avec son directeur de thèse se compliquent dès les premiers mois. Dans un premier temps, la jeune femme relativise, se dit que l’on ne peut pas s’entendre avec tout le monde, pense à un problème de communication. «Il était très contrôlant. J’ai mis cela sur le compte de sa manière de travailler. Mais la situation a vite dégénéré.»

Le professeur et la doctorante se rencontrent toutes les semaines. Il dénigre ses compétences, lui dit qu’elle est en retard, qu’elle n’y arrivera pas. Il lui fait réécrire ses articles jusqu’à 15 fois, avec des commentaires parfois contradictoires. «Des attaques sur ma vie privées ont commencé. Selon lui, si je ne faisais pas assez bien, c’était en raison de problèmes personnels. Après deux ans de ce régime, je pleurais à chacune de nos séances. Quelle que soit la qualité de son travail, on ne peut pas avoir une personne qui pleure dans son bureau toutes les semaines. C’est là que j’ai réagi», raconte Sonia, la voix encore tremblante.

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