Quand le nouveau collègue est mieux payé

Image d'illustration. | myshoun / 290 images

Chaque semaine l'équipe du Flux «Apprendre & Travailler» vous présente un aperçu de la page Carrières du Temps, dans le cadre de la nouvelle collaboration entre les deux médias.

En période de pénurie de personnel, les entreprises peuvent être contraintes de proposer des salaires plus élevés pour attirer des candidats aux compétences rares. Le risque? Que les collègues du nouvel employé apprennent que ce dernier gagne davantage. Et se fâchent voire démissionnent pour aller, eux aussi, trouver meilleur salaire ailleurs. Le Temps s’est penché sur ce dilemme auquel sont confrontés les employeurs.

Pourquoi on en parle. Les négociations salariales approchent en Suisse sur fond d’inflation et de pénurie de personnel importante dans plusieurs secteurs, dont l’informatique et l’hôtellerie-restauration. La question des salaires au niveau global mais aussi au cas par cas lors de recrutements se pose donc.

Il s’agit de trouver un juste équilibre entre l’équité interne et la réalité du marché du travail, défend Alain Salamin, consultant en rémunération. Pour lui, toute entreprise doit disposer d’une véritable politique salariale. Quant aux employeurs, si certains estiment qu’ils ne faut surtout pas entrer dans ce jeu, d’autres jugent qu’il peut s’avérer nécessaire de prendre le risque de recruter un nouveau à un salaire un peu plus élevé. Mais sans oublier qu’au-delà de la rémunération, il existe bien d’autres atouts que l’employeur peut faire valoir à l’embauche… sans créer d’inégalités.

Lire l'article du Temps