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Le permis S doit-il être étendu? L'accès complexe des réfugiés au marché du travail

L'une des premières Ukraniennes à avoir obtenu le permis S et à pouvoir travailler rencontre la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. | Keystone / Anthony Anex

Faudrait-il étendre le permis «S» à d’autres que les Ukrainiens? En mars dernier, le Conseil fédéral accordait ce statut à celles et ceux qui fuyaient la guerre. L’occasion de revenir sur les différents permis de séjour liés à l’immigration en Suisse et à ce qu’ils permettent en matière d’insertion sur le marché du travail.

Pourquoi on en parle. Créé en Suisse après la guerre en ex-Yougoslavie en 1999, ce statut «S» a été utilisé pour la première fois en 2022 dans le but de créer une protection rapide et d’éviter trop de bureaucratie face à des arrivées importantes. Ce permis a notamment la particularité de permettre à ses détenteurs de travailler sans le délai de trois mois qui prévaut normalement pour les demandeurs d’asile. La période que nous vivons, celle d’une pénurie de personnel, pourrait encourager à ouvrir le marché à davantage de profils.

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