La «génération sacrifiée» raconte sa pandémie
Ils sont au cycle d’orientation, au collège ou à l’université. De la scolarité aux relations interpersonnelles, en passant par les crises d’angoisse, ces jeunes ont vécu une année de chamboulement particulièrement intense. Heidi.news leur donne la parole.
Là où la génération Y organisait des boums et s’initiait sans complexes aux premiers baisers, la génération Z se stérilise les mains et se masque.
Kylie, 13 ans, est à la croisée des chemins entre le monde de jeune fille et celui d’adolescente. Ce passage délicat de la puberté, elle l’a vécu en pleine pandémie. «Ma vie sociale me manque, confie la très jeune femme. Beaucoup de mes amis ne sont pas autorisés à sortir en dehors des cours. Ils ont aussi annulé notre camp de fin d’année, l’été passé. Nous manquons plein de beaux moments ensemble. C’est triste.»