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«Je n’avais que mes yeux pour pleurer»: quand concilier sport et école mène à l’épuisement

Face à la difficulté à cumuler sport et école, des élèves abandonnent leur passion. | KEYSTONE/Valentin Flauraud

A Genève, des anciennes élèves du dispositif sport-études racontent pourquoi elles ont baissé les bras. Leur message: les aménagements horaires ne suffisent pas. Il faut davantage de compréhension et de soutien de la part de l’école.

Des entraînements qui commencent à 6h du matin, d’autres qui se terminent à 21h30. En tout, 24 heures de pratique sportive par semaine, en plus de 32 heures de cours au collège. Les journées à rallonge, Milla Morel les a enchaînées pendant des années. La jeune fille aujourd’hui âgée de 17 ans, élève en dernière année au collège, a pratiqué la natation artistique – c’est ainsi que la natation synchronisée a été rebaptisée – à très haut niveau, en parallèle à sa scolarité.

«J’étais habituée à ne pas avoir de vie sociale. Tout mon temps libre, je le consacrais à étudier, parfois très tard. Je ne dormais pas beaucoup: en moyenne 5 ou 6 heures par nuit. Sept heures, c’était le graal.»

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