Il faut travailler à l'étranger pour une carrière universitaire et ça pénalise les chercheuses
Dans les carrières universitaires, une expérience à l'étranger est un passage obligé. Une injonction plus compliquée pour les femmes.
Difficile pour les chercheuses et chercheurs de grimper les échelons du monde académique sans passer par la case travail à l’étranger. Or cette injonction à la mobilité chamboule la vie privée des scientifiques, en particulier celle des femmes.
Pourquoi on en parle. L’Université de Lausanne organise une série de tables rondes sur le sujet, du jeudi 10 au vendredi 11 novembre. Le symposium, intitulé «La mobilité académique est-elle genrée?» se penche notamment sur le sort des chercheuses qui font face, d’une part, à l’exigence d’être mobile et, de l’autre, aux tenaces normes de genre.
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