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Harcèlement, précarité: une enquête dévoile les difficultés des chercheurs de l’Unige

Image d'illustration. | KEYSTONE/DPA/Waltraud Grubitzsch

L’Université de Genève a mené une vaste enquête sur les conditions de travail de son corps intermédiaire, un terme qui désigne le personnel de recherche du doctorant au maître d’enseignement. Résultat: 35% des personnes interrogées jugent leur situation précaire, 22% sont ou ont été victimes de harcèlement moral et 3,4% de harcèlement sexuel. Des chiffres jugés alarmants tant par le rectorat que par les associations de collaboratrices et collaborateurs.

Pourquoi on en parle. Les chercheuses et chercheurs des universités suisses subissent des conditions de travail «de plus en plus dures et incertaines», dénoncent leurs représentants. Une pétition nationale pour alerter l’Assemblée fédérale sur la précarité de ces employés et réclamer davantage de postes fixes dans la recherche a récolté 8500 signatures l’an dernier, et porté cette thématique sur le devant de la scène.

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