Frontaliers: l'épineuse question du télétravail
Chaque semaine l'équipe du Flux «Apprendre&Travailler» vous présente un aperçu de la page Carrières du Temps, dans le cadre de la nouvelle collaboration entre les deux médias.
Nouveau soulagement pour les frontaliers. L’exception qui leur permet de continuer à télétravailler, qui devait prendre fin le 30 septembre, a encore été repoussée. Car hors covid, un règlement du Parlement européen stipule que les frontaliers ne doivent pas travailler plus d’un jour par semaine hors de Suisse, sous peine d'être assujettis aux assurances sociales de ce lieu de domicile. En ce qui concerne la France, cela peut coûter plus du double aux entreprises et aux salariés. Mais cette exception qui permet davantage de télétravail ne devrait-elle pas devenir la norme?
Pourquoi on en parle. A fin 2020, quelque 343’000 frontaliers travaillaient en Suisse. Et au vu du modèle hybride bureau-télétravail qui s’impose actuellement, les entreprises seront confrontées à un dilemme si l’exception prend fin: proposer du télétravail un jour par semaine à tous, donc s’adapter aux frontaliers. Ou créer des régimes différenciés selon les lieux de résidence. De quoi créer des tensions dans les deux cas. Mais augmenter le taux de télétravail possible s’avère aussi très complexe.