Face à la pénurie de personnel, cinq leviers pour les écoles suisses

Image d'illustration. | Jean-Christophe Bott/Keystone.

La Suisse manque d’ingénieurs, d’informaticiens et de diplômés dans l’hôtellerie-restauration. Entre autres. Un constat qui amène certaines entreprises à créer rapidement des formations courtes pour combler certains besoins. Mais quand on est une université, une (haute) école ou un autre établissement qui délivre des formations certifiantes, on ne peut pas simplement sortir un nouveau cursus de son chapeau. Quelles solutions, alors? Le Temps s’est penché sur cette question.

Pourquoi ces enjeux sont importants. Les institutions de formations suisses font face à ce dilemme: répondre (rapidement) aux besoins du marché du travail sans pour autant sacrifier la qualité des contenus qu’ils proposent. Mais ils disposent de leviers divers face aux pénuries, comme le racontent l’Université de Genève, L’EPFL, la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale, L’Ecole 42 et les Ecoles Hôtelières de Genève et de Lausanne.

Quelques possibles leviers. Les institutions peuvent créer de nouvelles formations inédites, mais aussi s’assurer une mise à jour permanente des programmes et une anticipation des besoins. A l’image du Master en cybersécurité de l’EPFL, lancé il y a quelques années pour des compétences très demandées aujourd’hui.

Autre possibilité pour les établissements: proposer des formats à temps partiel qui amènent des profils occupés par une vie professionnelle ou familiale riche à s’intéresser à ces cursus plus flexibles.

Enfin, augmenter les effectifs par cursus ou en doublant les modules est un moyen de «produire» plus de diplômés, lorsque cela est possible. Il ne faut pas oublier non plus que les étudiants représentent en eux-mêmes du personnel actif, à travers leurs stages et jobs étudiants. L’Ecole 42 met ainsi en lien ses jeunes informaticiens motivés et des employeurs dans le besoin.

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