Emery-Torracinta et Amarelle sur le grill de leurs bilans controversés
Curiosité calendaire, c’est ce lundi 20 juin que le Département de l’instruction publiques genevois et le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture vaudois ont fixé l’heure du bilan de leurs actions respectives, vertement critiquées. A Genève, Anne Emery-Torracinta parlera de son plan d’action pour le controversé Office médico-pédagogique (OMP) tandis qu’à Lausanne, Cesla Amarelle défendra une politique quinquennale qui lui a coûté sa place au Conseil d’Etat.
Pourquoi on en parle. L’éducation, et plus largement les dispositifs officiels visant à instruire et protéger les enfants, sont des sujets émotionnels. Dans l’Arc lémanique, ils suscitent de vifs débats. Empêtrée dans des réformes scolaires qu’elle n’arrive pas à faire accepter et pointée du doigt pour sa gestion des graves dysfonctionnements de l’OMP, Anne Emery-Torracinta se livrera à un exercice compliqué qui, s’il n’est pas réussi, peut transformer la fin de son dernier mandat en chemin de croix.
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