En commission, la proposition a été acceptée par 17 voix contre 7, signe qu’elle rencontre l’adhésion d’une partie de la droite. La pénurie actuelle de main d’œuvre, et des parents qui renoncent à travailler ou ne travaillent pas autant qu’ils le souhaiteraient en raison de frais de garde parfois prohibitifs, a joué un «rôle évident» dans ce vote favorable.
En parallèle, un autre projet sur l’accueil extra-familial avance au plan fédéral: l’initiative populaire du PS qui veut inscrire dans la loi le droit de chaque enfant à disposer d’une place en crèche et, plus tard, au parascolaire. Lancée en mars dernier, la récolte de signatures devrait aboutir prochainement. Le texte veut faire de la garde d’enfants un service public, dont les deux tiers des coûts reviendraient à la Confédération.