Comment la pandémie a crée des influenceurs en ressources humaines
Career Kueen a plus de 550’000 abonnés sur le réseau social TikTok. Cette «influenceuse» n’a rien d’une fan des derniers sacs de luxe et ne partage pas de photos de son repas dans le meilleur restaurant du coin. La quinquagénaire française – dont le nom est Karine Trioullier une fois le smartphone éteint – est ce qu’on pourrait appeler une «influenceuse en ressources humaines», même si elle n’aime pas ce terme. «Je ne vis pas du tout cette vie-là et je ne fais pas de l’influence, je suis dans une démarche de proximité. Mon mari est apiculteur: on est très loin des Marseillais» (émission de télé-réalité française, ndlr), s’amuse-t-elle.
Et si cette consultante en ressources humaines vit à Dubaï depuis quinze ans, c’est que sa société Tida Bisa y est basée, tout en travaillant «depuis partout». Le succès de Career Kueen, c’était une surprise pour Karine Trioullier. Mais elle n’est pas la seule à prodiguer conseil et soutien liés au marché du travail sur les réseaux sociaux.
Pourquoi c’est surprenant. Avec la pandémie, les comptes «d’influenceurs rh» ont fleuri sur le réseau social professionnel Linkedin mais aussi sur Instagram et, plus surprenant, sur TikTok, réseau social aux codes bien particuliers et très prisé des adolescents, où la musique et la danse règnent en maître.
Karine Trioullier raconte: