ChatGPT, outil de triche ultime à l'université?
L'intelligence artificielle ChatGPT commence à être connue parmi les étudiants. Certains sont tentés de l'utiliser pour leurs travaux. Et les logiciels anti-plagiat ne semblent pas fonctionner.
C’est une révolution, redoutée par les universités. L’intelligence artificielle ChatGPT répond de manière détaillée et argumentée à toutes vos questions. Des étudiants indiquent déjà vouloir s’en servir pour s’aider ou… tricher. Et pour cause: les réponses générées par cette IA semblent passer entre les mailles des logiciels de détection du plagiat.
Pourquoi on en parle. Ces dix dernières années, les progrès des algorithmes et autres intelligences artificielles ont été fulgurants. Dévoilé fin novembre par OpenAI, ChatGPT impressionne par la qualité de ses réponses et sa capacité à concurrencer les productions humaines. Pour les étudiants du monde entier, l’utiliser pour les cours est tentant.
«Mec, tu connais ChatGPT?» Dans des échanges que nous avons pu consulter, un jeune universitaire lance à ses camarades: «Les gars, c’est une dinguerie ce truc pour les cours. Tu peux même lui demander de résumer des articles.» Un autre lui répond: «Il paraît même que les logiciels [pour détecter le] plagiat ne marchent pas.»
Alors qu’en est-il? Les universités romandes sont-elles entièrement démunies face à l’usage de ChatGPT pour des devoirs, dont certains sont notés?
Heidi.news a déjà tenté plusieurs expériences avec ChatGPT afin de lui faire écrire des articles au format journalistique. Si le résultat est plus ou moins convaincant, pour une dissertation, c'est autrement plus bluffant, comme vous pouvez le voir dans l'exemple ci-dessous. La proposition de ChatGPT pourrait être encore améliorée avec une discussion plus détaillée sur les enjeux, la problématique, la structure, etc.
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