Au cœur de l'inclusion: une enseignante raconte
Voilà six ans que Lucie*, enseignante en primaire à Genève, a chaque année un ou deux élèves avec besoins particuliers dans sa classe ordinaire. Des enfants aux troubles divers, allant du spectre autistique (TSA) aux retards d'apprentissage. Lucie, qui demeure anonyme afin de préserver ses élèves, raconte à Heidi.news les réalités de l'école inclusive vécue au quotidien.
Encourager la tolérance…
«En tant qu'enseignante, il y a des aspects positifs et touchants à pratiquer l'inclusion. On est en première ligne pour constater les relations que tissent les enfants entre eux. Comme j’enseigne à des petits en 1e ou 2e primaire, je vois bien à quel point être dans la même classe qu'un élève un peu “différent” les encourage à réfléchir à cette différence et, surtout, à faire preuve d'acceptation et de tolérance. Selon moi, une telle rencontre pose les bases pour la suite: je suis convaincue qu’elle permet de tendre vers une société plus inclusive.