A Genève, rare dénonciation d'une convention collective de travail dans l'enseignement spécialisé

Image d'Illustration | Keystone / Martial Trezzini

La situation est peu commune: des employeurs dénoncent une convention collective de travail (CCT), celle encadrant l’Association genevoise des organismes d’éducation, d’enseignement et de réinsertion (Agoeer). L’association regroupe une douzaine d’institutions qui répondent à près de 25% des besoins du canton au niveau de l’enseignement spécialisé. Les structures accompagnent aussi des personnes en situation de handicap. Les syndicats dénoncent un acte visant à détériorer les conditions de licenciement.

Ce qui coince. Entamées à l’été 2021, les négociations portant sur une nouvelle CCT de l’Agoeer font face à un blocage, explique Le Temps. Le quotidien romand dresse aussi le contexte: de tels échanges ont lieu dans un environnement tendu, alors que l‘Agoeer fait face à de plus en plus de sollicitations de la part du Département de l’instruction publique (DIP) dans le cadre de sa politique d’école inclusive.

Au niveau de la CCT, plusieurs points sont source de litiges, indiquent les syndicats SIT et SSP. Parmi ces points, la remise en question d’un entretien avant toute procédure de licenciement, qui pourrait passer d’obligatoire à facultatif.

«Je n’ai aucun doute sur le fait qu’une solution sera trouvée d’ici à la fin de l’année», tempère Pierre Coucourde, président de l’Agoeer interrogé par Le Temps. Face à la menace des syndicats de l’absence de CCT au 1er janvier 2023, il souligne que «personne ne souhaite un vide juridique».

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