A Genève, le DIP s’acharne pour obtenir la révocation d’un enseignant
Un exemple. Voilà ce que le département genevois de l’instruction publique (DIP) semble vouloir faire d’un enseignant, qui a commis une faute, admise. Et qui se débat depuis face à une procédure entamée il y a deux ans pour un comportement jugé inapproprié avec deux élèves lors d’un voyage d’études à Barcelone. Le 23 mars dernier, la Chambre administrative de la Cour de justice avait jugé sa révocation disproportionnée et demandé qu’une sanction moins lourde, moins «infamante», soit proposée. Mais le DIP ne l’entend pas de cette oreille et a convaincu le Conseil d’État de saisir le Tribunal fédéral pour obtenir ce licenciement, comme l’a appris Heidi.news.
Mutisme. Contacté, le DIP ne confirme ni n’infirme l’information. Sa cheffe, Anne Emery-Torracinta, n’a pas répondu à nos sollicitations à l’heure où ces lignes sont publiées. Mais deux sources confirment et une troisième se souvient que ce dossier a été abordé durant la séance du Conseil d’Etat mais pas de la décision subséquente, ce point de l’ordre du jour ayant été traité rapidement.
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