L’entreprise n’a pas donné de précisions. Contactée par Bloomberg, la société basée à Zoug n’a pas répondu aux sollicitations de l’agence de presse, tout comme le principal intéressé. Il n’est pas clair si le statut d’Ilja Gorelik au sein de l’entreprise a changé de manière temporaire ou permanente, et l’on ignore s’il a quitté l’entreprise de son propre chef.
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Le site web de Mitto, qui le présente comme membre de l’équipe de direction de la société, ainsi que le registre du commerce, qui le mentionne comme membre du conseil d’administration, n’ont pas été mis à jour.
Selon Bloomberg, plusieurs clients, dont Google, ont contacté Mitto pour exprimer leurs inquiétudes et demander plus d’informations concernant les allégations de surveillance. Selon deux employés actuels de Mitto, l’entreprise devrait perdre des parts de marché. Le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence a ouvert une enquête au lendemain de la publication du rapport.