L’inventeur du métavers lance sa version en sources ouvertes

Neal Stephenson (à g.) lors de la conférence South by Southwest 2022./SXSW

Inventeur du concept d’univers virtuel interactif «métavers» dans son roman Snow Crash en 1992, l’écrivain de science-fiction Neal Stephenson lance son propre projet face à ceux des géants Meta (Facebook) et Microsoft, nous apprend New Scientist.

A la différence de ces projets d’entreprises, l’auteur propose un métavers décentralisé et dont les sources algorithmiques sont ouvertes grâce à une blockchain. Il a lancé une entreprise baptisée Lamina1 pour assurer l’interopérabilité des mondes virtuels, vérifier l’identité des utilisateurs et gérer les transactions financières.

Pourquoi c’est intéressant. S’il y a encore peu de détail sur le projet Lamina1,  l’idée d’utiliser des codes sources ouverts comme pour le système d’exploitation Linux et de rendre divers mondes virtuels interopérables – autrement dit de permettre le passage d’un avatar d’un monde à l’autre – a de quoi séduire des utilisateurs.

D’autant plus que l’historique en matière d’exploitation des données personnelles des géants du numérique a de quoi rendre méfiant. Reste à savoir si les métavers seront adoptés comme l’espèrent les entreprises qui investissent des milliards dans la construction de ces mondes virtuels.

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New Scientist