Et si Bitcoin était une alternative pour lutter contre l’évasion fiscale?
La fuite de données intitulée «Suisse Secrets» sur laquelle s’est penchée un consortium de médias internationaux remet sur le devant de la scène les dispositifs d’évasion fiscale associés aux banques suisses et à feu le secret bancaire. En l’occurrence, ce sont les pratiques de Credit Suisse qui sont au centre de cette nouvelle affaire — une de plus pour la deuxième banque du pays —, concernant plus de 18’000 comptes liés de près ou de loin au crime et à la corruption, pour un montant total de 100 milliards de dollars. Une question émerge en creux: Bitcoin peut-il jouer un rôle dans cette volonté internationale de lutter contre l’évasion fiscale?
Pourquoi on en parle. Le système bancaire traditionnel repose sur des intermédiaires qui appliquent, plus ou moins bien, les réglementations en vigueur. Lesquelles n’empêchent pas une opacité certaine. Quid de Bitcoin et ses transactions inscrites sur la blockchain, et dès lors visibles par tous?
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