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Cybersécurité: les universités suisses sont-elles particulièrement vulnérables?

Image d'illustration. | KEYSTONE/str

Au moins trois universités suisses ont été victimes de hackers qui sont parvenus à détourner le versement de salaires, a révélé dimanche dernier la SonntagsZeitung. Celle de Bâle, mais aussi celle de Fribourg, ont été touchées. Les montants versés sur des faux comptes atteignent plusieurs centaines de milliers de francs.

Pourquoi c’est intéressant. Cet incident n’est pas un cas isolé. L’EPFL, l’ETH Zurich et l’Université de Bâle ont été la cible d’une cyberattaque sur leurs superordinateurs au mois de mai. A la fin de l’année dernière, l’EPFL, l’UNIL et l’UNIGE avaient été victimes de hacking par le site Sci-Hub, qui pirate les articles scientifiques des grands éditeurs de revues et les rend ainsi accessibles gratuitement. Comment se fait-il que des institutions réunissant autant de compétences ne soient pas mieux armées contre les risques numériques?

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