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Confessions d’un startuper suisse en faillite

Les fondateurs de Rovenso Beat Geissmann, Thomas Estier et Lucian Cucu./Rovenso

Thomas Estier a fait une chose peu courante de ce côté de l’Atlantique la semaine dernière. Fondateur et CEO de la start-up romande de véhicules robotisés Rovenso, il a publié sur Linkedin un post intitulé «la fin brutale d’une grande aventure.» L’annonce de la faillite de son entreprise, autrement dit. Pourtant, Rovenso avait jusqu’ici coché toutes les cases de la success story d’une start-up en Suisse. Heidi.news s’est entretenu avec Thomas Estier pour comprendre ce qui s’est passé et les leçons qu’il en tire.

Pourquoi c’est significatif. Sur le papier l’écosystème des start-up suisses se porte à merveille. Au premier semestre 2022, les montants levés par ces jeunes entreprises innovantes ont atteint 2,6 milliards de francs, soit 50% de plus que pour la période équivalente de 2021 et même 5 fois plus que pour toute l’année 2015, selon le rapport du site Startupticker. Mais cette réalité en cache une autre: la fin d’une tendance à la croissance des investissements dans les start-up suisses entamées il y a dix ans. Un retournement dont Rovenso est à la fois le témoin et la victime.

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