«A défaut d'adhérer au régime chinois, on a adopté ses technologies»
Le journaliste français Olivier Tesquet s’interroge sur la manière dont les impératifs sanitaires permettent la prolifération des technologies de surveillance. Du passe sanitaire aux applications de traçage, en passant par l’affaire Pegasus, l’auteur de l’ouvrage Etat d’urgence technologique questionne les mécanismes décisionnels qui passent outre le débat public pour imposer des technologies qui nécessiteraient des réflexions en profondeur.
Son constat, après plus de dix-huit mois de pandémie, est alarmant: si l’Occident n’a pas adhéré au régime autoritaire chinois, il en a adopté les technologies. De passage aux Bains des Pâquis à Genève pour un «café philo», Olivier Tesquet, journaliste chez Télérama, a répondu à nos questions.
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