Une vanité. Méditation sur la nature passagère et vaine de la vie humaine face à la mort
Mon fils de 18 ans a tout simplement oublié de dire «bonjour» en arrivant. Confuse, je débarrasse les assiettes: «... Les jeunes ont besoin de pouvoir se contempler dans d’autres yeux que ceux de leur mère à longueur de journée... C’est très dur pour eux, ce qui se passe en ce moment.»
Le petit vieillard tripote sa cuillère. Il me regarde avec ses yeux pétillants d’intelligence: «...Ils n’ont jamais connu la guerre.»
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