Réservé aux abonnés

Un opéra sans public? «Le processus de création est plus puissant»

Julien Chavaz, directeur du Nouvel Opéra de Fribourg. Photo: Magali Dougados

Cet article est extrait de notre newsletter quotidienne «Le Point Coronavirus: Sortir de la crise». Inscrivez-vous, c'est gratuit!

Après trois mois de silence, les murs du Théâtre Nuithonie à Fribourg vibraient aux sons de la composition originale de Nicholas Stücklin samedi passé, le 6 juin. En aparté, pendant que l’ensemble des lieux culturels réfléchit encore à une réouverture en accord avec les normes sanitaires, le Nouvel Opéra Fribourg (NOF) jouait «Mélisande et Pelléas», une première unique car organisée sans public.

Quinze invités privilégiés ont quand même pu assister à ce retour en force de l’art vivant en Suisse romande. «Quel moment extraordinaire, très émouvant même si c’est étrange de faire des saluts pour une salle presque vide», commence Julien Chavaz, directeur du NOF. Mais pourquoi ne pas avoir accueilli 300 personnes puisque le Conseil Fédéral l’autorisait? «La décision du gouvernement nécessite une mise en œuvre qui ne n’improvise pas.»

Cet article est réservé aux abonnés.

Pour lire la suite de cet article et des milliers d'autres, abonnez-vous à partir de CHF 16.- par mois.

Le journalisme de qualité nécessite du temps, de l'investigation et des moyens. Heidi.news est sans publicité. L'avenir de votre média dépend de vous.

Je profite des 30 premiers jours gratuits

Les bonnes raisons de s’abonner à Heidi.news :

  • Un mois d’essai, sans engagement sur votre premier abonnement
  • La newsletter le Point du jour édition abonnés
  • Les archives en illimité
  • Des échanges avec nos journalistes