Olivier Jaquet, témoin alternatif de la vie genevoise
Un grand gaillard d’un mètre nonante-deux à lunettes et tentant de se faire discret. Difficile de manquer Olivier Jaquet, toujours de noir vêtu, lorsque celui-ci s’adonne à son travail passion: écumer les scènes «underground» genevoises et en capturer les ambiances à travers son objectif. Les dizaines de milliers de clichés de ce photographe de 35 ans sont une mine d’or pour retracer la vie culturelle de la cité de Calvin, celle de la fin des squats, mais aussi celle de l’émergence de nouveaux espaces d’échange et d’expression.
Pourquoi on en parle. Avec son Fanzine «Debout les Braves», édition intimiste de ses échappées nocturnes, Olivier Jaquet s’attache à faire mentir les tenants du «Genève c’était mieux avant».