L’engouement de l’auto-édition s’empare des Romands
C’est la fin d’un tabou. Le «Do it Yourself» littéraire, l’impression sur demande, phénomène né aux Etats-Unis, entre dans les mœurs suisses. Pour répondre à l’explosion de la demande, Ivan Slatkine, directeur de la maison d’Edition Slatkine à Genève, a lancé en mars dernier la première plateforme suisse du genre. Un projet innovant qui séduit, émergé de son pôle imprimerie. 12 ouvrages sont déjà nés de ce processus. Et une deuxième version du site baptisé ISCA-Livres devrait sortir en novembre.
Pourquoi ça marche. «On reçoit tellement de manuscrits qu’on ne peut pas publier. Encore plus depuis la crise. On en retient 5%. Je me suis dit que l’on a le savoir-faire de la fabrication des livres alors il est temps de contrer la version américaine d’auto-édition proposée par Amazon car elle empiète sur les droits des écrivains, pour proposer une offre sûre liée au droit suisse», explique Ivan Slatkine.
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