«Nous avons longtemps été mis de côté l’année dernière, ce qui a rendu la période très pénible psychologiquement», confie le Neuchâtelois d'origine, ancien programmateur de la salle Ébullition à Bulle. Avant d’ajouter que «la taille de notre festival est pour le coup un avantage pour la période estivale».
La pandémie a principalement fragilisé des agences de booking tel que le français Soyouz – qui trouve des dates pour des groupes comme Altin Gün. Thomas Van Daele rappelle que «leurs activités ont littéralement cessé du jour au lendemain avec l’impossibilité d’organiser des concerts».
Un détail inquiète encore le programmateur des Georges: l'instauration d'un certificat Covid, lequel pourrait conditionner l'accès aux manifestations culturelles. Un perspective qui n'enchante pas Thomas Van Daele, même si celui-ci comprend les raisons d’une telle éventualité: «J’espère que le passeport de vaccination contre le Covid-19 ne sera jamais obligatoire pour voir des concerts», insiste-t-il en concluant que «les risques de discriminations et de surcoûts inhérents à cette obligation vont à l’encontre du rôle rassembleur d’un festival partiellement gratuit comme le nôtre».