D’où viennent les données de la carte? Les algorithmes utilisés estiment les émissions à partir d’une myriade de données allant des images infrarouges à celles de la vapeur d’eau des tours de refroidissement. Ces informations sont aussi disponibles pour près de 80’000 sites fortement émetteurs, rapporte le magazine en ligne Protocol. Ce dernier explique comment ce projet d’étudiants de Berkeley soutenu par l’ancien vice-président américain Al Gore est devenu la première base de données précises sur les grandes installations émettrices.
Ce qui est perfectible. Les données utilisées d’habitude sont souvent anciennes. Et il n’y a pas de sources indépendantes pour les vérifier. Le CO2 étant notoirement difficiles à détecter, les estimations de Climate Trace ne sont peut-être pas absolument parfaites. Mais elles sont suffisamment précises pour forcer les grands pollueurs à la transparence, s’ils souhaitent les contredire.