Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du Groupe I du Giec, a rappelé sur Twitter qu’elle ne commentait pas des travaux en cours, que ce rapport impliquait le travail de pas moins de 260 auteurs et plus de 1000 relecteurs et que plus de 40’000 commentaires devaient être examinés avant la version définitive.
⁉️I am receiving requests to comment the draft technical summary of @IPCCCH WGII.
— Dr Valérie Masson-Delmotte (@valmasdel) <a href="https://twitter.com/valmasdel/status/1407616186460868608?refsrc=twsrc%5Etfw">June 23, 2021
I respect the work of 260 authors and 1168 reviewers (40,293 comments will be taken into account!).
📢 I do not comment work under progress.https://t.co/agRBvF0hH6 pic.twitter.com/0tcSZVxfxp
La suite du calendrier. Les différents chapitres du sixième rapport du Giec seront révélés progressivement:
La première partie de la contribution du groupe I, qui travaille sur les bases scientifiques du changement climatique, devrait être dévoilée le 9 août 2021.
La contribution du groupe II, qui évalue les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité au changement climatique — c’est de ce chapitre dont il est question ici — devrait être validée en février 2022.
Enfin, la contribution du groupe III, qui s’intéresse aux mécanismes d’atténuation du changement climatique, sera connu la dernière semaine de mars 2022.
Des échéances qui pourraient se révéler tardives, au vu des dates des prochaines réunions internationales sur le climat et la biodiversité prévues fin 2021, par exemple la COP15 qui doit se dérouler en Chine en octobre. C’est aussi en ce sens qu’on peut comprendre la fuite de ce document de travail dans la presse.
Le scénario catastrophe. Dans le document de travail, le Giec abaisse aussi à 1,5°C le seuil de hausse des températures pouvant entraîner des conséquences graves et parfois irréversibles. Or, selon l’Organisation météorologique mondiale, la probabilité que ce seuil de 1,5 °C sur une année soit dépassé dès 2025 est déjà de 40%.