Rahmina Paullete, la crise climatique dans les veines
Elle va célébrer ses 17 ans à la COP27. Etoile montante de l’activisme environnemental en Afrique, la jeune Kényane confronte les dirigeants sur des questions de pollution et de réparation financière.
L’énergie que dégage l’adolescente est peu commune. Elle se tient droit, son regard est ferme, sa parole assurée. Rahmina Paullete puise sa détermination pour son combat environnemental dans son expérience du mannequinat. Le principe est le même: se dresser sur scène et faire entendre sa voix. «Etre une cheffe de file est incroyable, parce que j’ai l’opportunité de poser les bases pour de nombreux autres activistes, en particulier au Kenya», dit-elle. Ce petit bout de femme, rencontré chez elle à Kisumu, dans l’ouest du pays, fait partie des espoirs du mouvement international de la jeunesse en faveur du climat.
Pourquoi on parle d’elle. Rahmina Paullete fêtera son dix-septième anniversaire à la COP27, en Egypte, où elle compte influencer les dirigeants du monde. «On espère que cette fois, la COP changera la donne. Surtout que la réunion se passe en Afrique.» Engagée depuis ses 10 ans dans des actions locales pour restaurer la biodiversité et limiter la pollution du lac Victoria, le deuxième plus grand lac d’eau douce au monde, elle avait été déçue que la COP26 à Glasgow n’ait pas mis l’accent sur l’agriculture durable ni lancé de mouvement d’envergure. Elle s’était consolée sur place en passant du temps avec ses amies, Greta Thunberg la suédoise, Vanessa Nakate, la fondatrice ougandaise du mouvement Rise Up ou Elizabeth Wathuti, une autre Kényane.
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