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Pourquoi le petit nucléaire s’emballe en Europe?

L'américain NuScale multiplie les projets de SMR de la Pologne à la Roumanie en passant par l'Ukraine./NuScale

Démarré dans les années 2000 aux Etats-Unis et dans la décennie suivante en Europe, les projets de petits réacteurs nucléaires modulaires (PRM) commencent à obtenir le feu vert des autorités et à engranger les contrats, en particulier en Europe de l’Est. Pourquoi?

Bientôt des mini-centrales dans chaque arrière-cour? Les petits réacteurs modulaires (PRM), plus connus sous leur nom anglais de «small modular reactors» (SMR), figurent haut dans l’agenda des grands pays du nucléaire civil — Etats-Unis, Chine, Russie en tête. Mais l’Europe y vient aussi, notamment sur sa marge orientale.

Moins coûteux que les réacteurs classiques, plus faciles à mettre en œuvre et réputés plus sûrs, ils dessinent pour leurs thuriféraires un avenir décarboné semé de pétales de rose. A raison?

Pourquoi ça se discute. Si les PRM promettent d'accélérer les délais de construction de l'énergie nucléaire, le chemin parcouru jusqu'ici a été jalonné de retards. Dans les faits, seulement deux réacteurs de ce type sont entrés en service à ce jour: l’un en Russie et l’autre en Chine.

Théoriquement, les SMR pourraient fournir de l’électricité au moment et à l'endroit où elle est nécessaire avec des centrales plus faciles à construire et à gérer. Ils pourraient contribuer à freiner le changement climatique en remplaçant les centrales alimentées par des combustibles fossiles.

Mais leur principal avantage est économique. Et à ce sujet, il y a encore beaucoup d’inconnues.

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