Relaxés puis condamnés en appel, les militants voient ainsi leurs espoirs d’acquittement s’envoler. Dans un communiqué, ils déclarent cependant souhaiter continuer de défendre leur cause, cette fois-ci à la Cour européenne des droits de l’homme.
Pas d'absolution pour les activistes du climat
Le Tribunal fédéral a tranché. Pour lui, l’urgence climatique n’est pas un cas d’état de nécessité. Comme l’explique le Temps, la plus haute cour du pays rend ainsi caduque la défense des militants du climat qui avaient occupé en novembre 2018 les locaux de Credit Suisse à Lausanne pour dénoncer ses investissements dans les énergies fossiles.
Pourquoi on en parle. Le nombre de procès d’activistes climatiques se multiplie avec toujours la même ligne de défense: le changement climatique est un «danger imminent» justifiant des actions de désobéissance civile. Or, pour le Tribunal fédéral, le danger que représente le dérèglement climatique est encore trop lointain pour être qualifié d’imminent.