Nettoyer l’atmosphère de son CO2, est-ce bien réaliste?
Alors qu’un groupe de chimistes a annoncé, mi-décembre, la mise au point d’un procédé de production de carburants d’avion à partir de CO2, les efforts se multiplient capturer ce gaz dans l’air, et ainsi lutter contre le réchauffement climatique. Si l’idée est séduisante sur le papier, ces «arbres artificiels» ont-ils réellement la capacité d’agir sur le climat?
Pourquoi c’est important. De nombreuses startups se sont lancées dans l’aventure de la capture directe dans l’air (DAC) à l’image de la firme suisse Climeworks, fondée en 2009. Elles tablent sur l’essor des politiques publiques de taxation du carbone pour faire fructifier leurs technologies et leurs revenus, avec la promesse de contribuer de manière efficace au respect des engagements climatiques pris par la communauté internationale en 2015 à Paris. Mais pour que ces technologies nous permettent de rester sous la barre des +2°C, il faudrait y consacrer pas moins de la moitié de notre consommation d’énergie actuelle…
Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné(e) ? Se connecter