Liberté des chercheurs, confiance du public... les leçons de la pandémie pour le climat
Par son degré d’urgence et ses effets systémiques, la pandémie devenue crise du coronavirus a provoqué une coopération inédite entre les chercheurs et les décideurs politique. En Suisse, c’est à la fameuse task force scientifique Covid-19 qu’est revenu d’assister la prise de décision. Ce n’est toutefois pas la première fois que naissent de telles interfaces: on peut songer au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), qui livre régulièrement des synthèses destinées aux gouvernements.
Pourquoi c’est urgent. En 2020, le monde a accompli beaucoup pour lutter contre la pandémie. Des mesures sanitaires parfois restrictives, qui auraient semblé jusque-là inimaginables, ont été mises en place. Comment transposer une telle mobilisation face à la crise climatique? Pour comparer les expériences, l’Académie des sciences naturelles suisses (SCNAT) a invité des chercheurs ayant joué un rôle public de premier plan face à la pandémie à échanger avec des scientifiques spécialistes du climat.
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