Les conditions météo propices aux particules fines aggravent l'épidémie de Covid-19
Le faisceau d’indices suggérant que la pollution de l’air aggrave l’épidémie de Covid-19, tant du côté du nombre de cas que de la mortalité, s’épaissit. C’est au tour d’une étude romande, menée par des chercheurs de l’Université de Genève, de pointer du doigt ce lien, et d’alerter sur le phénomène météorologique d’inversion thermique, fréquent en Suisse, qui agit comme un «couvercle» d’air froid piégeant au sol les particules fines émises par la circulation routière et le chauffage au bois.
Pourquoi on en parle. Cette étude montre le rôle crucial de la prévention: lutter contre la pollution de l’air en demi-saison et en hiver permettrait, d’une pierre deux coups, de minimiser aussi le risque épidémique. Elle rappelle aussi le rôle aggravant que la qualité de l’air joue dans quasiment toutes, si ce n’est toutes, les pathologies respiratoires, souvent d’origines multifactorielles. Covid-19 n’échappe pas à la règle.