Les actions spectaculaires pour le climat se multiplient à l'approche de la COP27
La Suisse a connu le mois d'octobre le plus chaud depuis le début des mesures il y a 158 ans. Après les injonctions de Greta Thunberg, après les manifestations de masse, place aux actions de désobéissance civile, dans toute l’Europe. Pour quelle efficacité? Et quoi d'autre?
Les activistes du climat ont poursuivi leurs actions durant tout le week-end, en dépit des torrents d’insultes déversés sur les réseaux sociaux ou aux abords des routes bloquées. Hier encore, des militants de «Renovate Switzerland» se sont collés au bitume du Pont de la Lorraine, au cœur de la ville de Berne, perturbant le trafic, pour la dixième opération depuis début octobre. A Birr, en Argovie, une cinquantaine de manifestants ont protesté contre les énergies fossiles. Des manifestations similaires ont été organisées à Paris.
Heurter pour réveiller, est-ce le bon moyen de faire passer le message de l’urgence écologique? Et sinon, que faire du dernier rapport du GIEC annonçant des hausses de température de 2,7 à 3,2 degrés d’ici la fin du siècle, si rien ne change dans notre manière d’habiter la planète?
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