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Le jour où l'Arctique a pris 30°C à cause d’un nuage de pollution

400 scientifiques ont étudié le réchauffement Arctique pendant un an à bord du Polarstern./MOSAiC

Coincée mi-avril 2020 par la pandémie Covid-19 sur le brise-glace Polarstern, la directrice du Laboratoire de recherche des environnements extrêmes de l’EPFL, Julia Schmale, a pu observer pour la première fois directement une brutale remontée des températures au milieu de l’océan Arctique à cause d’une masse d’air chaud et pollué parti du nord de la Russie.

Grâce aux multiples instruments destinés à la mesure des particules aérosols qu’elle a embarqués sur le navire expérimental, elle a pu caractériser cette pollution de particules à des niveaux supérieurs à ceux rencontrés dans une ville comme Zurich.

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