Le mode de calcul. Pour évaluer l’empreinte écologique de chaque pays, le GFN pondère la consommation de ressources des principales activités humaines, dont:
Le pâturage du bétail.
La production forestière.
L’agriculture.
L’entretien du bâti et des infrastructures.
Les émissions de carbone issues de la consommation de combustibles fosssiles et de la production de ciment.
Quel intérêt? L’indicateur européen met en lumière des disparités criantes en matière de (sur)consommation des ressources.
Entre l’Europe et le reste du monde. En 2018, le “jour du dépassement” global n’est survenu que le 1er août.
Entre les différents pays européens. Zéro pointé pour le Luxembourg, qui atteint le jour du dépassement le 16 février, quand pour la Roumanie il s’agit du 12 juillet, comme le montre le schéma ci-dessous.
Si toute la population mondiale vivait comme les Européens, il nous faudrait l’équivalent de 2,8 planètes pour ne pas épuiser ses ressources non-renouvelables.
Et la Suisse? La Confédération fait moins bien que la moyenne européenne. En 2019, le jour du dépassement national a été daté au 7 mai, selon WWF Suisse. Dans un communiqué, l’organisation déplore:
«La population helvétique prend, en moyenne, trois fois plus souvent l’avion que les citoyens européens, conduit les voitures les plus lourdes de toute l’Europe et fait partie des plus grands producteurs de déchets au monde. »