«La Suisse doit reconnaître et rectifier le rôle historique et néocolonial du pays et des entreprises qui y sont basées dans la dégradation de l'environnement et les violations des droits humains.»
Pourquoi c’est important. La dette écologique — concept désignant la dette collective contractée par les pays développés à l’égard des pays du Sud, ainsi que des générations futures, par la surexploitation et la pollution de la biosphère — est un sujet toujours plus brûlant. A la COP27, qui se tiendra pour la première fois sur le continent africain du 6 au 18 novembre, la question des pertes et dommages sera d’ailleurs un enjeu phare.
A cette occasion, des pays du Sud demandent réparations aux pays riches et pollueurs pour les pertes qu’engendre déjà le réchauffement du climat dans leurs régions. En Indonésie, les habitants d’une île menacée par la montée du niveau des eaux ont ainsi attaqué Holcim — multinationale la plus polluante de Suisse — en justice pour sa responsabilité dans la crise climatique. En septembre, le Danemark a sauté le pas en devenant le premier Etat membre des Nations unies à compenser les dommages climatiques dans les pays en développement, en y allouant la somme de 14 millions de dollars.
The activists blocking the only oil refinery in Switzerland demand a cancellation of debt from the Global South!#debtforclimate #reparationsnow pic.twitter.com/RwqIlx9Bhb
— Debt for Climate Switzerland (@Debt4ClimateCH) October 10, 2022