Des records battus en Europe. La situation est toutefois très contrastée d'une région à l’autre du globe: l’Europe a ainsi connu son été le plus chaud jamais enregistré en 2022, ainsi que son troisième automne le plus chaud.
Le mois de juin 2022 a ainsi dépassé de 1,6°C les normales de saison. Pour le mois d’octobre 2022, l’écart est même de 2°C.
Au niveau national, les températures mesurées en 2022 dans plusieurs pays ont pulvérisé les records, atteignant leur plus haut depuis au moins 1950. C’est le cas de la plupart des pays d’Europe de l’Ouest, notamment: le Portugal, l’Espagne, la France, l’Irlande, le Royaume-Uni, l’Italie, et la Suisse.
A noter enfin qu’un épisode La Niña était actif en 2022, pour la troisième année consécutive. Il correspond à des températures anormalement froides dans le Pacifique Sud, qui doivent théoriquement contribuer à faire diminuer les températures globales…
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A une ou deux places près. Les classements des années les plus chaudes se tiennent, de plus en plus souvent, dans un mouchoir de poche. En cause, le niveau de précision des mesures, qui ne permet pas toujours de hiérarchiser clairement les années.
De légères différences sont aussi possibles en fonction de la source utilisée pour les températures. En décembre dernier, le média britannique Carbon Brief (en anglais) estimait ainsi que 2022 était la quatrième année la plus chaude, avec des nuances en fonction des jeux de données utilisés.
Les émissions de gaz à effet de serre prennent l’ascenseur. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 2,1 ppm pour atteindre 417 ppm en 2022, atteignant son plus haut niveau depuis 2 millions d’années, ajoute Copernicus. La concentration de méthane, pour sa part, a augmenté de 12 ppm pour atteindre 1894 ppm, atteignant son plus haut niveau depuis 800’000 ans.